Tout d’abord, une petite précision. Frénésie plutôt que passion, parce que passion - > pathos -> souffrance. Or, je vois plutôt le violoncelle comme un moyen d’extérioriser sa souffrance, donc ça colle pas.
Hier, je cherchais des noms de violoncellistes contemporains connus, je commence à me lasser des quelques morceaux de Bach et Vivaldi. Dailleurs, si quelqu’un a des propositions, j’suis preneuse !
Pure coïncidence, hier nuit, n’arrivant à dormir, j’allume la télé et je tombe sur un violoncelle.
Le film était très moyen : une femme qui se prostitue pour démasquer l’assassin d’une jeune femme –la violoncelliste- morte dans des circonstances un peu étranges.
Mais bon, c’est pas grave, y avait un peu de violoncelle dedans !
Hantise qui se poursuit dans mon sommeil : dans une fosse, un violoncelle jouait (tout seul ^^). Et plus il jouait, plus il se faisait enterrer.
J’en ai conclu que je m’identifiais à cet instrument.
Aujourd’hui a été une journée de grande introspection ^^. (Du coup j’ai pas fini ma dissert d’histoire, ni mon anglais renforcé. C’est mal .)
J’ai toujours été attiré par les morceaux obscurs, mélancoliques. En 4ème/3ème, lorsque ma prof de piano me proposait des morceaux pour des auditions ou autres, la première chose que je faisais, c’était regarder jusqu’à quelle octave ils descendaient. Je prenais toujours ceux qui descendaient le plus bas. Elle me disait qu’il y avait des moments dans la vie où on était attiré par le sombre, mais que ça ne durait pas.
Ca fait sept ans. Je crois que ne ça changera pas.
Cela dit, le piano m’a quand même permis d’extérioriser, de m’exprimer. Les instruments aident beaucoup quand on a du mal à communiquer, je trouve.
C’est à cette période que ma fascination pour le violoncelle est née ^^.
J’arrivais en avance pour pouvoir traîner devant la porte des cours de violoncelle, j’allais à tous les concerts où il y avait des solos. J’ai même cru que j’étais amoureuse de la (seule) prof de violoncelle du violoncelle du conservatoire . Mais non, c’était bien le violoncelle qui me fascinait, pas elle .
Bref, il serait peut être temps que je commence à réfléchir à comment concrétiser tout ça.
. Déjà, il va falloir que je m’en procure un.
Problème : difficile de trouver un instrument correct à moins de 760 euros. Solution : on peut en louer un chez un luthier pour environ 30 euros par mois.
. L’ensemble des partitions sont en clé de fa, mais il me semble que pour les aigus, on monte en clé d’ut. Va falloir que j’m’y remette, je suis plus sûre de savoir lire en clé d’ut ^^.
. Hors de question que je me retape plein d’heures solfège. Je ne veux pas non plus passer d’exam, ni d’audition, ni de concert. C’est vraiment une démarche personnelle, et égoïste. Donc, pas de conservatoire. Un prof particulier, ça coûte cher, et il y a pas beaucoup de violoncellistes … Là, ça coince un peu ...
. Autre problème, se trimballer un violoncelle, dans le train par exemple, ça doit pas être évident. Mais bon, j’me débrouillerai.
En fin de compte, je le vois comme une sorte de fin de thérapie [penser à en parler à ma psy]. Je sais pas si ça marchera, il me faudra du temps pour arriver à jouer à peu près correctement … Mais autant essayer.
Là ça sera vraiment un instru que j’aurai choisi. [Manière de me détacher de l’autorité parentale ? ^^]
Bon, j’arrête là mon monologue, surtout que les gens qui n’ont pas fait de musique ne doivent y pas comprendre grand chose.
jeudi 5 mai 2005
vendredi 11 février 2005
Guerre froide.
A contrer tes attaques,
Je préfère courber les épaules,
Revêtir mon masque,
Et avec veulerie, jouer mon rôle.
Je préfère courber les épaules,
Revêtir mon masque,
Et avec veulerie, jouer mon rôle.
A tort, on pourrait penser
Qu'il s'agit là d'un jeu.
Pour s'en sortir sans dommage,
L'embrasement est à éviter.
Un temps est révolu.
Les échappatoires l'ont engendré,
Le silence apparaît comme voulu.
Simulacre à briser.
A son apogée, la lâcheté gît.
S'emmurer dans l'incompréhension,
Plus aucune équisse de communication.
Même les regards se rarifient.
S'emmurer dans l'incompréhension,
Plus aucune équisse de communication.
Même les regards se rarifient.
Complexité relationnelle sans fin.
Un a un, ils se délient, les pétales.
Déjà, la défaillance fraye son chemin.
L'éloignement devient vital.
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